Formation

Actuellement nous formons une équipe sympathique très soudée. L’apiculture, c’est du sérieux mais nous apprenons en nous amusant.

Quelques caractéristiques de notre école.

Celle-ci était entièrement gratuite, mais suite à des abus d’autres associations, la Région Wallonne, qui subventionne l’école, a imposé un minerval de minimum 150€/2 ans par élève. Plus de 50% sont ristournés aux élèves.

Après chaque cours, les élèves reçoivent les notes de cours, au format PDF, qui sont réactualisées chaque année.

Nous pensons aussi répondre à l’attente de chaque futur apiculteur : acquérir rapidement la théorie, manipuler très souvent les abeilles en acquérir le plus vite possible, tout en ménageant le portefeuille.

Le principe de l'école: chaque élève possède sa colonie et la manipule lors des cours pratiques.

En effet nous ne sommes pas des commerçants. Les essaims récoltés sur l’entité namuroise  sont destinés en priorité aux élèves et aux apiculteurs sinistrés. Cette cueillette est réalisée en professionnel, soit en ramassant quand cela est possible la dernière abeille, ce qui est particulièrement apprécié de la population.  Il faut aussi signaler la très bonne collaboration des pompiers et de la police de Namur. La proximité du rucher avec l’école permet d’aller au rucher même lors d’un cours théorique, pour profiter de chaque moment de bon temps. Nous avons ainsi pu admirer l’envol d’un essaim et la récolte d’un autre essaim installé dans la haie à proximité du rucher. Le cursus est de 2 ans pour délivrer le certificat avalisé par la Région Wallonne. Un maximum de 18 élèves est admis dans l’ordre des inscriptions.

Entretenant  toujours de bonnes relations avec les anciens, tout matériel d’occasion trouve rapidement un acquéreur. Il arrive aussi qu’un nouvel apiculteur n’a pas encore trouvé un terrain idéal, dans ce cas, il peut laisser ses premières colonies à l’école.

Une partie du matériel apicole ne se trouve pas sur le marché, il alors fabriqué par nous avec les élèves.

Après la formation nous n’abandonnons pas ces nouveaux apiculteurs, ils peuvent encore être aidés dans la conduite de leur ruche, pour les questions sanitaires, ou pour des questions relevant de l’AFSCA (où nous sommes particulièrement bien formés sur le sujet). Ils peuvent aussi disposer de matériel onéreux en prêt ou profiter de la bibliothèque. Actuellement, on peut considérer que 50% du savoir apicole se trouve toujours dans les livres, et pas encore sur Internet.

Sur demande, une troisième année de spécialisation est organisée sur l’élevage de reines et l’insémination artificielle, si un minimum de 10 apiculteurs sont intéressés.